À propos de l'artiste

Originaire de la région de Saint-Lazare dans le comté de Bellechasse au Québec, Guylaine Marceau, fait des études en arts visuels au CÉGEP de Rivière-du-Loup puis à l’Université Laval. 

1987-89 Enceinte de sa fille, Camille, elle en profite pour monter des ateliers de dessins qu’elle donnera dans plusieurs municipalités de la Beauce et de Bellechasse ainsi que dans son atelier de Sainte-Claire. C’est en 1993-94 que sa carrière d’aquarelliste prend son envol.  Elle mettra sur pieds le projet artistique ‘‘Le Calendrier de Bellechasse’’

1993-94, Marceau saura s’allier à des partenaires financiers importants afin distribuer le calendrier gratuitement dans plus de 11 000 foyers de Bellechasse. Le succès fut immédiat. C’est avec le vent dans les voiles qu’elle participera à quelques collectifs et fera 2 expositions solos. Plusieurs entreprises et particuliers feront appel à elle pour leurs cadeaux corporatifs ou pour souligner un moment important dans leur vie. Elle gagnera sa vie grâce à son art et produira plus de 120 aquarelles en moins de 2 ans. 

Malheureusement le malheur la frappe de plein fouet par deux décès en moins de deux semaines soit celui de sa jeune sœur et sa mère. Ce qui aura un impact majeur sur sa créativité et sa carrière comme artiste peintre, pourtant bien lancer.

1995, elle choisit d’orienter sa créativité vers les arts graphiques et créer sa propre entreprise. Elle fera carrière comme illustratrice, designer graphique , designer de produit et textile, pendant plus de 25 ans. Durant cette période, elle continuera sa démarche artistique pour le plaisir de créer librement. Elle se permet d’explorer différentes formes d’art comme le vitrail, la sculpture , la photographie. C’est l’acrylique sur toile qui deviendra son médium de prédilection.

2016, Marceau arrive à un tournant de sa vie. Suite au décès subit de son amoureux, elle se remet à peindre et l’art deviendra plus que jamais sa façon d’exprimer ce qu’elle ressent. Une série de tableaux abstraits sur le deuil sera réalisée au cours des 6 années suivantes.

2021, Guylaine Marceau se sent prête à s’ouvrir aux autres et comprend qu’il est temps pour elle de passer à une nouvelle étape dans sa carrière d’artiste peintre. Son souhait est de réaliser son rêve : vivre de son art comme artiste peintre professionnel. Dans ce but, elle réalise sa collection de murales inspirées. Projet qu’elle présentera à l’INT. Grand Prix du design dans la catégorie Art et photographie. Elle obtiendra une double certification or pour son projet « Murales de papier peint inspirées » et ses œuvres sur toile. Parallèlement à ce projet, elle fera son site web et fera l’apprentissage de divers médias sociaux. Ainsi elle jette les bases vers son statut d’artiste professionnel.

2022, Elle continue ses démarches et participe à divers projets collectifs et devient membre du groupe AAB et débute sa participation à plusieurs expositions collectives de l’Association.

2023, Son projet d’exposition « Temps écoulé » est accepté par le Centre Culturel Marie-Fitzback pour l’exposition printanière 2024. Elle se prépare pour son premier solo en presque 30 ans qui abordera le thème du deuil. Ce projet est pour elle une façon de donner un sens et de clore de façon positive une période difficile de sa vie. 

2024, Marceau s'ouvre à tous les possibles et ses tableaux explosent littéralement de couleur. Elle fera partie des artistes invités du projet de l'ACEP ''L'art pour mieux respirer''.

À l'aube de ses 60 ans, Marceau à l'impression que son travail pictural ne fait que commencer,  la suite est en train de s'écrire...

 Plus jeune, c’était la douceur de mon amour pour ma famille, pour ma région et sa belle campagne qui guidaient mes pinceaux. Plus tard, ce sont différents deuils qui m’ont mené à l’abstrait. Sans le savoir, je peignais à la manière des automatismes. Je pouvais ainsi extérioriser mes émotions directement sur la toile par le geste ou par pure intuition. 

Ceci m’a permis de traverser mes épreuves, et d’accepter que je ne sois plus la même après tout cela. Bien que je ne renie rien de mon passé, j’ai ressenti le besoin de créer autrement et d’apporter des changements. 

Pour cette série, je suis passé du canevas au panneau de bois. Comme le papier, ce dernier à sa propre façon de réagir et de boire le pigment, ce qui laisse une grande place à la spontanéité. J’ai aussi élargi mon coffre d’outils en y ajoutant la raclette et le ruban à masquer. Ce qui me permet d’allonger le geste et de ne pas tomber dans les détails. Les lignes qui se croissent donnent du caractère et du dynamisme à mes oeuvres. Mes couleurs aussi tendent à se dynamiser, le noir par son contraste met en valeur les teintes vives et transparentes qui se chevauchent. 

À l’aube de la soixantaine, j’ai l’impression que mon travail pictural ne fait que commencer...